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MORT DE RIMBAUD | TO ARTHUR RIMBAUD |
Paul Verlaine | trans. Christopher Mulrooney |
(SUR UN CROQUIS DE LUI PAR SA SOEUR) Toi, mort, mort, mort! Mais mort du moins tel que tu veux En nègre blanc, en sauvage splendidement Civilisé, civilisant négligemment ... Ah! mort! Vivant plutôt en moi de mille feux D'admiration sainte et de souvenirs feux Mieux que tous les aspects vivants même comment Grandioses! de mille feux brûlant vraiment De bonne foi dans l'amour, chaste aux fiers aveux. Poète qui mourrut comme tu voulais En dehors de ces Paris-Londres moins que laids, Je t'admire en ces traits naïfs de ce croquis, Don précieux à l'ultime postérité Par une main dont l'art naïf nous est acquis, Rimbaud! Pax tecum sit! Dominus sit cum te! |
(ON A SKETCH OF HIM BY HIS SISTER) You dead, dead, dead! But dead for that as you would, As a white negro, as a savage splendidly Civilized, civilizing negligently ... Ah, dead! But in me with fires thousandfold Of sacred admiration and memories cold Better than living aspects how so very Grandiose! a thousand fires truly Of chaste and honest love admitted bold. Poet whose death came as you wished it may, Beyond these Paris-Londons less than plain, You in these lines of this naïve sketch I admire. A precious gift to posterity's last day By a hand whose naïve art we have acquired, Rimbaud! Pax tecum sit, Dominus sit cum te! |
Trans. Copyright © Christopher Mulrooney 2003