LUXURES | THE BREAD OF THE DAMNED | ||||||||||||||||||||
Paul Verlaine | trans. James Kirkup | ||||||||||||||||||||
À Léo Trézenik Chair! ô seul fruit mordu des vergers d'ici-bas, Fruit amer et sucré qui jutes aux dents seules Des affamés du seul amour, bouches ou gueules, Et bon desserts des forts, et leurs joyeux repas, Amour! le seul émoi de ceux que n'émeut pas L’horreur de vivre, Amour qui presses sous tes meules Les scrupules des libertins et des bégueules Pour le pain des damnés qu'élisent les sabbats, Amour, tu m'apparais aussi comme un beau pâtre Dont rêve la fileuse assise auprès de l'âtre Les soirs d'hiver dans la chaleur d'un sarment clair, Et la fileuse c'est la Chair, et l'heure tinte Où le rêve étreindra la rêveuse, - heure sainte Ou non! qu'importe à votre extase, Amour et Chair? |
to Léo Trézenick
of those famished for one love,
all those who are never moved
for the bread of the damned whom
warm and bright, on winter nights.
ecstasy of Love and Flesh? |