LANGUEUR | LANGUISHMENTS | ||||||||||||||||||||
Paul Verlaine | trans. James Kirkup | ||||||||||||||||||||
À Georges Courteline Je suis l'Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D'un style d'or où la langueur du soleil danse. L’âme seulette a mal au coeur d'un ennui dense, Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. Ô n'y pouvoir, étant si faible aux voeux si lents, Ô n'y vouloir fleurir un peu cette existence! Ô n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu! Ah! tout est bu! Bathylle, as-tu fini de rire? Ah! tout est bu, tout est mangé! Plus rien à dire! Seul, un poème un peu niais qu'on jette au feu, Seul, un esclave un peu coureur qui vous néglige, Seul, un ennui d'on ne sait quoi qui vous afflige! |
to Georges Courteline
composing my indolent
at the heart of dense ennui.
existence - for a little while!
Ah! drained dry! Table bare! No
boredom's pointless afflictions! |