L'ALLÉE | DOWN THE GARDEN PATH | ||||||||||||||||||||
Paul Verlaine | trans. James Kirkup | ||||||||||||||||||||
Fardée et peinte comme au temps des bergeries, Frêle parmi les noeuds énormes de rubans, Elle passe sous les ramures assombries, Dans l'allée où verdit la mousse des vieux bancs, Avec mille façons et mille afféteries Qu'on garde d'ordinaire aux perruches chéries. Sa longue robe à queue est bleue, et l'éventail Qu'elle froisse en ses doigts fluets aux larges bagues S'égaie un des sujets érotiques, si vagues Qu'elle sourit, tout en rêvant, à maint détail. - Blonde, en somme. Le nez mignon avec la bouche Incarnadine, grasse, et divine d'orgueil Inconscient. - D'ailleurs plus fine que la mouche Qui ravive l'éclat un peu niais de l'oeil. |
under the darkening boughs
reserved only for love-birds;
flash with erotic motifs
incarnadine, voluptuous,
frivolity of an eye. |
Trans. copyright © James Kirkup 2001