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Pierre Martory | trans. John Ashbery | ||||||||||
Und die Leute schicken mich herein. Hugo von Hofmannsthal - Der Rosenkavalier Qui ne m'était encore jamais venu a l'esprit Et ce fut d'entrer dans un tube d'aluminium Comprimé d'aspirine ou cigare. Je me desséchais N'attendant plus la pluie dans cet espace confiné - Situation étrange mais on en voit de pire Dans les films d'horreur.
Of course!
Comme une lézarde dans l'air comprimé autour de vous L'air lui-même comme un mur. Le jour comme une lézarde Au fond d'un puits. Et que ce que vous preniez Pour une vague sur quoi rouler votre paresse, Comme dans l'abime minuscule fragment, une cloche à
À la surface de la paroi ou sous la cloche. Ding ding dong. C'est le même son. Vous vous balancez au fanon d'Apis Vous vous desséchez dans la capsule d'aluminium Vous attendez désespérément la pluie La moindre goutte de changement. |
Und die Leute schicken mich herein. Hugo von Hofmannsthal - Der Rosenkavalier That had never occurred to me before And it was to enter an aluminum tube Like the ones for aspirin or cigars. I was drying up, No longer expecting rain in that narrow space - Curious situation but you see worse ones In horror movies.
Of course!
Like a crevice in the compressed air around you The air itself like a wall. Daylight like a crevice At the bottom of a well. And what you mistook For a wave on which to roll your laziness, A diving bell, minuscule fragment in the abyss. Yes. In the beginning is the crevice The ladder. Then the effort to find out if one is On the surface of the partition or under the bell. Ding ding dong. It's the same sound. You dangle from the dewlap of Apis You dry out in the aluminum capsule You wait desperately for rain The least drop of change. |
Copyright © Pierre Martory 1994; trans. copyright © John Ashbery 1994 - publ. Sheep Meadow Press, NY, USA
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