LARVES | LARVAE |
Georges Eekhoud | trans. Raymond E.André |
La Nuit de Juin montre ses orbes Piqués dans le ciel de velours; Au loin palpitent les téorbes Comme les ailes des amours ... Décembre effeuille les ramures; Le Soir, les squelettes des bois, Au lieu de nids aux douces voix, Abritent de vagues lémures ... Comme les lilas en été, Mon âme avait longtemps porté Des floraisons épanouies ... Mais la bise a tout dévasté, Le fantôme seul est resté Des mes amours évanouies. |
June night displays to us its spheres Which pierce the velvet skies; The far theorobo's throb one hears As the wings upon which Love flies ... December strips its branches bare In skeletal woods at eventide, In place of nests, sweet voices hide, Sheltering half-seen lemurs there ... As lilacs of a summer morn My soul, so long a time has borne Each swelling bud that bloomed ... But North-Wind's kiss, a desolation made. Naught remains, save this phantom shade Of all my loves now doomed. |