SUR UNE ANCIENNE ESTAMPE | AN ANTIQUARIAN PRINT |
Louis Duchosal | trans. Tom Hubbard with Dominique Delmaire |
À Valentin Girod Une confusion de sons, de feux et d'ailes, Où flottent des parfums de lys et d'orangers; Une Vierge s'avance à pas fins et légers Sous un chapeau fleuri de claires asphodèles. Un doux peuple d'enfants heureux de se voir nus, S'ébat dans la rivière où la lumière éclate, Et le vent langoureux, à la nue écarlate, Porte comme un encens de rires ingénus. Le Printemps à sa fête ineffable convie, Mais, dans l'herbe, un vieux crâne où du lierre se tord Montre un large rictus: on dirait que la Mort A mis sa griffe au bas du tableau de la Vie. |
To Valentin Girod A welter here of sounds, of lights and wings, And the scents floating of lily and orange-tree; There's a young girl advancing gracefully, Her bonnet with bright asphodels as trimmings. A troupe of children, loving nudity, Frolic in the river at resplendent dawn: Innocent laughter's languorously borne Like incense, to the carmine of the sky. Spring bids us join her sublime revelling: - But, in the grass, the ivy twists, reveals A musty, grinning skull. Down there, one feels, Death sets his stroke upon the scene of the living. |
Trans. Copyright © Tom Hubbard 2002 - publ. Fife Lines