LES PLAGES | THE BEACHES |
Claude de Burine | trans. Martin Sorrell |
Les plages sont désertes Les bateaux à l'arrêt Devant les poissons Qui passent au large. Lorsque venait l'aubépine Ou le magnolia, Quand Paris dénudait ses épaules, J'entendais ton rire. La joie venait comme un moineau Manger dans nos mains. Je n'ai plus le bois pour flamber. Je n'ai au doigt Que la bague de fumée De ton absence. Nous nous retrouverons Dans un temps bleu Qui n'en finira pas d'agir. |
The beaches are deserted Boats stopped Before the fish Passing by out there. When the hawthorn came, The magnolia, When Paris laid bare its shoulders, I heard you laugh. Joy came like a sparrow To eat from our hands. I've no more wood to burn. The ring on my finger Is the smoke Of your absence. We'll find each other again In a blue time Which won't be still. |
Copyright © Claude de Burine 2001; Trans. copyright © Martin Sorrell 2001 - publ. Arc Publications
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