LA MOUSSE | MOSS |
Claude de Burine | trans. Martin Sorrell |
La mousse redevient la terre, Comme la mer, la mer primitive. Elles étaient belles, tes épaules, Lorsqu'elles sortaient de la cuirasse brillante Sous le panache blanc. Elles sont belles, maintenant, Quand le souvenir les découpe à vif Sur le fond vert de l'île. La Loire est un fleuve tranquille Où ne s'arrête pas, la balance du Temps. Près de toi, je fus celle Qui cueillait les roses blanches des ruines Te les offrait, Lorsque le soleil avait poudré les tours. |
Moss becomes earth again, Like the sea, the primitive sea. They were beautiful, your shoulders, Emerging from the brilliant breastplate Beneath the white plume. They're beautiful now, When memory frets them raw Against the green backcloth of the island. The Loire's a quiet river Where Time's pendulum won't stop. Near you, I was the woman Who gathered the white roses of ruins, Offered you them, When the sun had powdered the towers. |
Copyright © Claude de Burine 2001; Trans. copyright © Martin Sorrell 2001 - publ. Arc Publications
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