CORRESPONDANCES | SIMILARITIES |
Charles Baudelaire | trans. Peter Dean |
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. |
Nature’s a temple where its living creatures Sometimes release a mixture of strange messages; Through symbol-laden forests mankind’s passage is Which look on at his progress with familiar features. Like echoes in the far distance merging, long drawn, Into an indistinct and deepening unity, Enormous as the night or the sky’s clarity, Aromas, colours, sounds themselves become as one. The smells are fresh like those from new-bathed babies’ skin, Sweet as an oboe, green as the prairie grasses, - And others, also, rich and masterful, less genuine, Being swollen by items of innumerable classes, Including amber, musk, incense and benjamin, Which wake the senses and soul’s ecstasies begin. |
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Trans. Copyright © Peter Dean