NOUS N'IRONS PLUS AU BOIS ... | NO MORE WE'LL WALK ... |
Théodore de Banville | trans. Peter H. Cole |
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés. Les Amours des bassins, les Naïades en groupe Voient reluire au soleil en cristaux découpés Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe. Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois Tressaille au son du cor; nous n'irons plus au bois, Où des enfants charmants riait la folle troupe Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés. Voici l'herbe qu'on fauche et les lauriers qu'on coupe. Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés. |
No more we'll walk 'neath trees above, they've felled the laurels that we loved. The naiads in their pools so deep now shining crystal tears weep. They've felled the laurels - now the hart at wind of horn away he starts. They've felled the laurels where we strayed, where laughing children joyful played among the lilies, wet with dew. They clip the grass where laurels grew, that now are all cut down and burned. And never there can we return. |
Trans. copyright © Peter H. Cole 2002