VICTORIEUSEMENT FUI ... | VICTORIOUSLY THE GRAND SUICIDE ... |
Stéphane Mallarmé | trans. A. S. Kline |
Victorieusement fui le suicide beau Tison de gloire, sang par écume, or, tempête! O rire si lô-bas une pourpre s’apprête À ne tendre royal que mon absent tombeau. Quoi! de tout cet éclat pas même le lambeau S’attarde, il est minuit, ô l’ombre qui nous fête Excepté qu’un trésor présomptueux de tête Verse son caressé nonchaloir sans flambeau, La tienne si toujours le délice! la tienne Oui seule qui du ciel évanoui retienne Un peu de puéril triomphe en t’en coiffant Avec clarté quand sur les coussins tu la poses Comme un casque guerrier d’impératrice enfant Dont pour te figurer il tomberait des roses. |
Victoriously the grand suicide fled Foaming blood, brand of glory, gold, tempest! O laughter if only to royally invest My absent tomb purple, down there, is spread. What! Not even a fragment of all that brightness Remains: it’s midnight, in the shade that fetes us, Except from the head there’s a treasure, presumptuous, That pours without light its spoiled languidness, Yours, always such a delight! Yours, yes, Retaining alone of the vanished sky, this Bit of childish triumph as you spread each tress, Gleaming as you show it against the pillows, Like the helmet of war of a child-empress From which, to denote you, would pour down roses. |
Trans. copyright © A. S. Kline 2004